Barèmes de traitement
Il existe plusieurs barèmes de traitement pour les organistes en Suisse romande. Ces barèmes sont l’illustration des diversités cantonales et/ou ecclésiales en la matière. De plus, chaque Eglise cantonale et chaque confession a ses propres ressources financières, qui ne sont pas les mêmes entre les cantons. En outre, l’engagement d’un organiste peut relever de la paroisse ou de la commune. Il est donc difficile, pour ne pas dire impossible, d’uniformiser cette question à l’ensemble de la Suisse romande.
L’Association des Organistes Romands s’efforce de faire reconnaître la fonction des organistes au sein des paroisses, qui ne se limite pas qu’à jouer de l’orgue à l’occasion d’un service religieux. Outre le fait que le service nécessite un certain nombre d’heures de travail préalable, un organiste en paroisse est présent dans la vie paroissiale, par exemple lors de certaines séances relatives à la préparation des services. Il a également la responsabilité de l’instrument qui lui est confié et doit en assurer le suivi de l’entretien ou doit organiser les questions d’accès pour un organiste qui vient de l’extérieur et bien d’autres choses encore. Tout cela devrait faire partie du cahier des charges et c’est dans ce contexte que le barème de notre association avait été élaboré il y a plusieurs décennies et indexé depuis lors à plusieurs reprises.
Mais alors, quel est le bon barème? L’Association des Organistes Romands invite à ce que le Barème AOR présenté ci-dessous soit utilisé. En revanche, si des dispositions cantonales ou ecclésiales sont prévues, ce sont celles-ci qui peuvent être appliquées (moyennant l’utilisation d’un coefficient d’indexation pour les barèmes les plus anciens). Dans tous les autres cas et dans la mesure du possible, on appliquera le Barème AOR disponible.
Enfin, nous encourageons les employeurs à ce qu’un contrat et un cahier des charges soit établi. Plusieurs exemples sont disponibles au moyen des documents mis en lien ci-après.
(Basé barème AOR, EERV et FEDEC de 2010, indexé à l’année 2024)